Le métier de fleuriste demande grand sens esthétique, de la créativité et des capacités manuelles. Car entre la réception, le tri, la coupe, le nettoyage et la création des bouquets, ni les mains, ni l’imagination ne chôment !
C’est également un métier de contact qui demande des compétences d’entrepreneurs, qui gère des stocks fragiles et périssables, qui tient sa boutique de long en large. Un métier aux horaires variables selon les fêtes et les saisons. Et le tout pour satisfaire des clients dépensant en moyenne 180 euros de fleurs par ménage et par an.
C’est enfin un métier au cœur des transitions écologiques. Car avec près de 80% d’importation (de Colombie, du Kenya ou de l’Equateur), nos fleurs prennent plus souvent l’avion que nous. Et celles cultivées plus près, en Hollande par exemple, le sont dans des immenses serres chauffées et éclairées jour et nuit pour forcer leur croissance. Des enjeux qui demandent une bonne dose d’optimisme et d’esprit d’entreprendre, à travers les créations d’un label de fleurs équitables ou par la sensibilisation au fait que s’il est possible de manger uniquement des légumes de saisons, ce doit être également possible de n’acheter que des fleurs de raisons.
Autant de Challenges qui ne manquent pas d’attirer des profils de plus en plus variés. Tels que ces nombreux diplômés de l’enseignement supérieur qui décident, après avoir goûté aux joies des bullshit jobs, de tout plaquer pour fabriquer de la beauté, et nous offrir d’en offrir à nos proches bien aimés.
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