Après que Bart De Wever ait laissé entendre que Liesbeth Homans pourrait occuper le poste de ministre-présidente de la Région flamande au lendemain du scrutin du 25 mai, l’intéressée (qui préside le CPAS d’Anvers) a précisé qu’elle ne réclamait aucun poste, mais qu’elle était "prête à prendre ses responsabilités lorsque ce sera nécessaire".
Ces déclarations en ont irrité plus d’un en Flandre, et en particulier l’actuel ministre-président flamand, le CD&V Kris Peeters : pour lui, ce n’est pas à un(e) N-VA de présider le gouvernement flamand, puisque ce parti ne connaît pas assez la 6ème réforme de l’Etat, à laquelle il a refusé de participer. Kris Peeters a déjà déclaré qu’il était candidat à sa propre succession.
Interrogé par la VRT dans Terzake, le ministre N-VA Geert Bourgeois déclare que son parti n’a pas encore désigné de candidat pour diriger le gouvernement flamand. Toutefois si, au lendemain des élections, la N-VA est le premier parti de Flandre, il veut former une coalition avec le CD&V.
Geert Bourgeois souhaite néanmoins que la campagne soit plus axée sur "le contenu" et "la vision" de la Flandre : "Les citoyens ne s’intéressent pas aux ambitions des politiciens, ils veulent avant tout savoir quel programme sera mis en œuvre" selon lui.
A.L. avec Deredactie.be