Depuis la reprise de l’activité économique, les prix de l’électricité ont, eux aussi, suivi l’évolution des prix des matières premières.
Après l’arrêt "Covid" du printemps 2020, la demande en électricité est repartie à la hausse. Les prix se sont aussi remis à grimper.
Le prix de l’électricité a particulièrement été influencé par celui du gaz car les deux sont étroitement liés.
Lorsque le nucléaire et les énergies renouvelables ne suffisent pas à alimenter le réseau électrique, d’autres moyens de production, d’autres centrales, entrent en fonctionnement. En Europe, c’est le prix facturé par la dernière centrale à se mettre en route qui devient le prix du marché. Actuellement, ce sont les centrales au gaz qui sont les dernières à produire pour alimenter le réseau et qui donc fixent le prix du marché. Le gaz étant de plus en plus cher, le prix de l’électricité flambe lui aussi.
Une plus faible production éolienne, des travaux de maintenance sur certaines centrales, notamment une grande partie du parc de réacteurs nucléaires français, ont aussi contribué à ce que la demande en électricité produite par des centrales au gaz augmente.
Pour ne rien arranger, l’augmentation du prix des quotas d’émission de CO2 dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émission, prévue dans le cadre du verdissement de l’économie a alourdi le coût de production de l’électricité, relevait la Banque Nationale en mai dernier.
Les prix du pétrole, eux, ont aussi augmenté de manière continue depuis janvier 2021.