Alors que le monde entier s’apprête à passer au mois de décembre, tout le monde a les yeux rivés sur les célébrations de fin d’année. Alors que la Belgique a décidé de maintenir la règle du contact unique, sauf pour les personnes isolées, y compris pour cette période sensible, l’impact qu’ont eu les célébrations de Thanksgiving au Canada permet d’envisager quelles pourraient être les conséquences d’un Noël décomplexé ou trop peu prudent.
Dinde rôtie aux légumes d’automne, festin qui impose le retrait du masque, nombreux convives qui font parfois le déplacement depuis l’autre bout du pays, accolades chaleureuses et bons moments passés en famille : voici le menu de l’Action de grâce, la version canadienne de la célèbre fête américaine de Thanksgiving. Cela vous fait certainement penser aux célébrations de Noël made in Belgium et c’est normal : cette célébration de l’État du nord de l’Amérique a de nombreux points communs avec la conception européenne des fêtes de fin d’année.
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Cette fête outre-Atlantique peut donc être envisagée comme un laboratoire de ce que pourrait être la Belgique début janvier, tandis que vous serez en train de vous remettre de la cuite du 31 décembre et que les Saint-Jacques englouties à Noël vous restent encore sur l’estomac. "Cela peut effectivement nous donner une indication sur l’impact que pourraient avoir les fêtes de Noël chez nous", confirme Catherine Linard, épidémiologiste et géographe de la santé à l’UNamur.
Le goût amer de la fête
Le deuxième lundi du mois d’octobre, comme le veut la tradition, c’est la fête au Canada. Papy et mamy retrouvent leurs petits enfants, leurs amis et passent un moment à rire, chanter et à engloutir quelques préparations préparées spécialement pour l’occasion alors qu’un week-end de trois jours est octroyé à la population pour pouvoir en profiter. Le 12 octobre dernier n’a pas dérogé à la règle, n’en déplaise aux spécialistes de la santé et aux autorités du pays pour qui l’Action de grâce a encore un goût amer, plus d’un mois après l’événement.