Sur le domaine de l’Université de Liège au Sart Tilman sont disséminées une petite centaine de pièces de la collection du Musée en plein air.
Les ans et les éléments ont bien fait souffrir certaines. Les interventions lourdes nécessitent des budgets tout aussi lourds. Pour trouver des financements, le musée avait lancé l’an dernier un appel à parrainage pour huit oeuvres. Il a permis d’attirer l’attention sur le problème mais guère plus.
Jean Housen, conservateur au Musée en plein air du Sart Tilman, explique : "En termes de financement réel, ça n’a pas donné énormément. Ce qui compte déjà c’est que, au niveau de la prise de conscience, je trouve que c’était une très bonne opération. On va essayer de tirer parti de cette dimension "affective" qu'a le public vis-à-vis des oeuvres. Par exemple, "La mort de l’automobile" de Fernand Flausch, au carrefour du Country Hall, c’est un endroit vu quotidiennement par à peu près 25 à 30.000 personnes. On est en train d’y réfléchir notamment par le montage d’opérations de crowdfunding.".
Mais pour l’instant, le musée n’a pas l’argent nécessaire pour assurer un entretien à long terme des oeuvres. "Pour les entretiens à court terme et l’entretien quotidien, on suit. Par exemple, pour "La mort de l’automobile, on va repeindre le socle, réintervenir vraisemblablement dessus. On a des moyens de restauration mais qui ne suffisent pas pour les tout gros chantiers.", confirme Jean Housen. Idéalement pour "La mort de l’automobile", il faudrait quasiment une remise à neuf