Le mouvement de réaction émotionnelle spontané entamé dimanche par une partie des accompagnateurs de la SNCB en région liégeoise ne se poursuivra pas mardi au niveau du dépôt de Liège, a confirmé à Belga le secrétaire régional CGSP Cheminots, Thierry Moers. Des discussions sont toujours en cours au dépôt de Welkenraedt. Le mouvement faisait suite à l'agression dimanche matin d'une accompagnatrice. Au total, 350 trains ont été partiellement ou complètement supprimés lundi a annoncé la SNCB.
Bien que le mouvement ait surtout été suivi en région liégeoise, aux dépôts de Liège et Welkenraedt, il a eu une incidence sur la circulation ferroviaire à l'échelle du pays puisque certains trains relient, par exemple, Eupen à Ostende ou Welkenraedt à Courtrai ou Bruxelles.
L'objectif de ce mouvement de réaction émotionnelle était de dénoncer les conditions sécuritaires dans lesquelles doit travailler le personnel de bord. La CGSP Cheminots réclame, notamment, l'embauche d'une cinquantaine d'agents au sein de Sécurail, le service de sécurité en gare et dans les trains.