La viande d’agneau est souvent associée à la fête de Pâques dans les traditions judéo-chrétiennes et il sera peut être sur votre table ce week-end, que vous soyez croyant ou pas.
Cette tradition de l’agneau pascal reste bien ancrée chez nous. "On consomme énormément d’agneau à Pâques. On a des pics de consommation, confirme Nicolas Marchal, bio-ingénieur, éleveur et membre du Collège des producteurs. On multiplie la consommation entre huit et dix fois juste pour Pâques. Maintenant, on consomme surtout du gigot et des côtelettes d’agneau, donc pas toujours des agneaux entiers."
Cette viande est importée pour 85% de notre consommation, en provenance majoritairement de Nouvelle Zélande, pour la période de Pâques. "Sinon, pour le reste de l’année, c’est quand même beaucoup l’Irlande et l’Angleterre, avec une perte de vitesse de l’Angleterre suite au Brexit", précise Nicolas Marchal.
La viande d’agneau peut également être locale. "En Wallonie et en Belgique, on a une augmentation assez nette des abattages sur les deux semaines avant Pâques". L’abattoir de Ciney, à titre d’exemple, passe d’une moyenne de 60 bêtes abattues par semaine, contre 460 animaux pour la fête de Pâques.