Cela fait parfois plus d’un an que ces événements étaient en préparation. Un peu partout dans le pays, des futurs mariés, des jubilaires, se voient contraints de reporter les festivités. Du côté des organisateurs, on passe aussi par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Les pertes sèches s’accumulent.
"Du sang froid !", voilà ce dont Geoffrey Mahieu a le plus besoin, en ce moment. Organisateur d’événements depuis 12 ans, il fait face à une situation inédite. Lorsque nous le rencontrons, ce samedi matin, les tables sont encore dressées tout autour de nous. "Ici vous avez les tables destinées à un banquet d’étudiants. La fête devait se dérouler ce vendredi soir. J’avais proposé de maintenir le repas, mais d’annuler la soirée. Tout a finalement été annulé". Dans la pièce juste à côté, là aussi, les tables n’attendent plus que les convives. Et ils ne viendront pas.