Depuis plusieurs semaines, des faits d’agression à la seringue sont rapportés en France mais aussi en Belgique. Ceux-ci se seraient déroulés dans des boîtes de nuit, des bars ou des rassemblements festifs comme la Belgian Pride à Bruxelles en mai dernier ou tout récemment lors de la Fête de la Musique à Paris.
Dans leur témoignage, les victimes parlent d’une piqûre sauvage suivie de symptômes similaires à ceux ressentis suite à l’injection d’une drogue.
Alors que la saison des festivals démarre, les organisateurs de ceux-ci se montrent vigilants.
A Liège, à huit jours du coup d’envoi des Ardentes, on annonce la mise en place d’un dispositif spécifique. Le LaboCita de l’hôpital de la Citadelle sera en effet présent durant les quatre jours du festival pour procéder à des analyses toxicologiques rapides. "Ce phénomène ne nous inquiète pas outre mesure mais on y est attentif bien sûr" commente le directeur des Ardentes, Fabrice Lamproye. " On veut éviter qu’il y ait une psychose complètement inutile par rapport à ça, néanmoins on a prévu une possibilité d’analyses sanguines sur base volontaire des festivaliers afin de dissiper le moindre doute par rapport à une sensation de piqûre ou d’un malaise et donc, en une vingtaine de minutes on pourra avoir les résultats de ces analyses qui diront si, oui ou non, il y a une raison de s’inquiéter". Les médecins qui seront sur place pourront également procéder à des analyses d’urine.
En plus de ce dispositif spécifique, des Safety Points seront installés en différents endroits du site où se déroulera le festival ainsi que sur le camping. Différentes personnes-ressources pourront y aider tout festivalier en situation de détresse. Une attention particulière sera aussi portée sur les problèmes liés aux faits de harcèlement.
Les organisateurs rappellent également que tous les festivaliers feront l’objet de fouilles poussées à l’entrée du site du festival et du camping et que des gardes de sécurité circuleront en permanence sur le site.