Du 31 mars au 2 avril : 3 soirées intenses, abondantes et surprenantes.
Dixième et dernière édition
Il fait les grands soirs des petites formes. Il appuie leur légitimité, les consacrant comme œuvres à part entière, ou comme l’esquisse d’un spectacle en devenir. Le Festival XS relève d’un pari audacieux : proposer aux artistes de s’exprimer dans un travail concis, respectant une durée de 5 à 25 minutes maximum.
21 compagnies et artistes relèvent une fois de plus le défi dans un concentré jubilatoire multidisciplinaire : théâtre, danse, magie, cirque, théâtre d’objets s’y croisent et s’y mêlent reflétant le dynamisme et la vitalité de nos scènes.
De la cave au grenier, le spectacle est partout au Théâtre National puisque c’est là aussi le signe distinctif du Festival : s’installer dans les trois salles du théâtre mais aussi dans les lieux peu ou pas connus du grand public. Nous jouerons ainsi dans le monte-charge, dans l’atelier couture, dans la salle de réunion, à la cafétéria, au studio son, dans la salle de réunion…Une immersion totale dans les coulisses du Théâtre National !
Au programme, parmi le foisonnement de propositions, épinglons la décoiffante Cie Dyptik et "Dans l’engrenage", un spectacle de danse qui évoque la bataille pour faire et garder sa place dans notre société. "On ne s’étonne plus assez de marcher sur la terre" de Simon Carrot (Cie La Tournoyante) qui traduit par le cirque le tourbillon de nos réalités individuelles. "Goupil et Kosmao – Monstres" (Etienne Saglio), un spectacle de magie nouvelle dans la plus pure tradition des numéros de cabaret (un duo comique classique dans la veine de Tex Avery). "Chroniques martiennes" (Cie Dérivation) qui use du théâtre pour questionner (non sans humour noir) la place de l’absurdité dans la nature humaine. "Un pays sans rivière" (Cie Maps) qui questionne, lui aussi par le théâtre, la réalité travestie par nos parents pour préserver notre innocence et notre foi en l’avenir.