Jupiler Pro League

Felice Mazzu ou l’art d’évacuer la pression : "Bruges reste clairement la meilleure équipe de Belgique"

Felice Mazzu, le coach de l’Union Saint-Gilloise.

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Par Antoine Hick

Jusqu’où l’Union peut-elle aller ? Lentement mais sûrement, cette question se retrouve sur les lèvres de tous les observateurs de Pro League. Confortablement assis sur leur matelas d’avance au sommet du championnat, les Unionistes s’apprêtent à vivre deux semaines de tous les dangers : après Genk, ils doivent en effet se farcir Bruges, Anderlecht et l’Antwerp. En marge de la rencontre face aux Blauw&Zwart jeudi, Felice Mazzu s’est prêté au jeu des questions-réponses en conférence de presse.

Le technicien principal des Bruxellois a débuté en revenant sur cette victoire arrachée au bout du fil contre Genk le weekend dernier. Un succès étriqué mais ô combien important pour le moral : "Je n’ai pas ressenti trop d’euphorie. C’est une victoire qui doit nous donner un gros boost mental. On a été un peu euphoriques sur le terrain mais dans le vestiaire, tous les joueurs étaient calmes, comme d’habitude. On sait tous qu’au plus les semaines avancent, on se met encore plus à rêver. Mais pour l’instant, on n’a encore rien entre les mains, on doit être très vigilants par rapport à ça."

Impressionnant leader de Pro League, l’Union devance donc tous ses principaux poursuivants et toise les grands noms du championnat : l’Antwerp et Bruges pointent à 9 points, Anderlecht à 11, Gand et Charleroi à 16. Alors, peut-on déjà invoquer la chance du champion qui permettrait aux Unionistes de renverser n’importe quelle montagne qui se dresserait devant eux ? Mazzu botte en touche : " Si on a de la chance ? Disons qu’il il y a une atmosphère qui est en train de se créer autour de nous. Tout tourne, tout nous sourit. Mais je pense qu’il y a de la qualité et une grosse envie d’aller au bout des choses. Après, ça ne veut pas dire que ça va réussir à chaque fois. Je prends par exemple les 9 minutes de temps additionnel contre Genk, on a quand même eu cette envie d’aller vers l’avant, de marquer ce 2e but. Est-ce que c’est de la chance ? Je ne pense pas. C’est la volonté d’aller au bout. Certes, on est dans une spirale positive, ça donne de l’énergie aux joueurs à la victoire jusqu’à la fin du match. Dans toute réussite y a la qualité, l’envie, l’ambition et une part de chance."

16 points d’avance sur la 5e place : PO1 garantis ?

Avec 16 points d’avance sur le 5e, Gand, l’Union a le temps de voir venir. Alors qu’il reste 11 matches à disputer et donc 33 points à prendre, ils peuvent quasiment déjà se focaliser sur les PO1, même si, comme souvent Mazzu tempère : ""On verra. En football, tout peut se passer. Tout peut encore arriver. Je ne veux pas dire ça aujourd’hui, alors qu’il nous reste 11 matches à jouer, qu’on a atteint les PO1. On en rêve évidemment. Ce n’est pas un objectif qu’on s’était fixé mais on en rêve. Par contre, si on sort du Top 8, ce serait une catastrophe par rapport à la saison qu’on fait. Si on réussit à accrocher ces PO1, tant mieux."

Questionné sur les principaux favoris qui peuvent entraver la ruée vers l’or des Unionistes, Mazzu pointe trois grosses armadas : Bruges, Anderlecht et l’Antwerp. Tiens, tiens, trois adversaires que l’Union s’apprête à affronter : "C’est un énorme défi auquel il faut ajouter le match contre Genk. C’est un grand défi dans la maturité et l’ambition. Bruges veut prouver que c’est eux les meilleurs. En termes d’infrastructures, de moyens, de quantité et de qualité de noyau, c’est eux les meilleurs. On va tout faire pour prendre quelque chose chez les "meilleurs."

 

 

Union Saint-Gilloise - Genk : 23 janvier 2022 (2-1)

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