Parmi les différentes recommandations du groupe d’experts du GEMS qui conseillent les ministres, figure l’idée d’une jauge dans les transports en commun (bus, trains, trams, métros), où la moitié seulement de l’espace pourrait être occupée.
Yves Van Laethem, membre du GEMS, défend cette idée : "Les transports en commun sont très chargés, le port du masque devient parfois aléatoire et l’aération est ce qu’elle est. Donc globalement, c’est un site potentiel de contamination car on est proche l’un de l’autre dans un lieu clos. Il paraît logique d’essayer d’avoir le moins de proximité possible et donc de diminuer la jauge des transports en commun".
C’est une mesure que les experts préconisent depuis décembre, notamment à cause du variant Omicron et de sa propension à se propager rapidement. "Le télétravail faisant son grand retour, on peut imaginer que moins de gens prennent les transports en commun, mais la rentrée des classes aura sûrement un impact sur la fréquentation des transports", s’inquiète Yves Van Laethem.
Test CO2
Récemment, la rédaction de la VRT avait testé la concentration de CO2 dans les transports en commun. La limite autorisée est fixée à 900 ppm (pour parties par millions, l’unité de mesure). L’enquête de nos confrères a démontré qu’elle est régulièrement dépassée dans les bus et les trams, surtout à Bruxelles. Tout dépend du temps passé dans les transports, mais le risque de contamination y est accru.
Les usagers rencontrés par notre équipe de la RTBF à Bruxelles se sentent pour la plupart à l’aise dans les transports en commun et ne ressentent pas forcément de danger quant à la contamination pour autant que les personnes conservent leur masque. Ils ne sont pas contre la solution d’instaurer une jauge sur le principe, mais beaucoup ne voient pas vraiment comment cela pourrait être mis en œuvre.