A l’occasion de la Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes ce 25 novembre, le CIRÉ (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) réédite une brochure sur les droits des femmes migrantes confrontées à la violence conjugale.
"Depuis plusieurs années, le CIRÉ accompagne des femmes dans leur lutte contre la double violence dont elles sont victimes. En effet, de nombreuses personnes migrantes, majoritairement des femmes, subissent la violence administrative inhérente au regroupement familial, à laquelle s’ajoute la violence de leur conjoint", explique l’association.
Le droit de vivre sans violence
Dans le cas d’un regroupement familial, la carte de séjour des femmes migrantes dépend d’une vie commune avec le conjoint ou partenaire durant 5 ans. "Mais il existe des exceptions, être victime de violences conjugales en fait partie. Vous pouvez divorcer, annuler le mariage ou mettre fin à votre relation et faire les démarches pour obtenir un titre de séjour indépendant de votre conjoint.e, précise le CIRÉ.
"Quelle que soit votre situation de séjour en Belgique, vous avez le droit de vivre sans violence. Vous avez le droit de quitter le domicile si le conjoint est violent mais il faut impérativement prévenir l’Office des Étrangers afin de conserver le titre de séjour", continue le CIRÉ.