Ce week-end au Brésil, avant dernier GP de la saison, Charles Leclerc se verrait bien renouer avec la victoire, lui qui vient de connaître une série de 9 GP sans succès. Le dernier date de l’Autriche… début juillet, dernier rendez-vous en date à avoir accueilli une course sprint (comme ce week-end). "On voit que ça fait longtemps que je n’ai plus gagné, dit le Monégasque en tout sourire, parce que je ne me rappelais même plus où s’était déroulée la dernière course sprint."
La course de Sao Paulo pourrait aussi permettre au pilote Scuderia de récupérer la deuxième place du championnat (occupée par Sergio Perez), et donc d'essayer de sécuriser le siège de vice-champion du monde. Une bien maigre consolation au vu de la performance affichée par la Ferrari en début d’année et du duel qui se profilait avec Red Bull et Max Verstappen. Mais même s’il reconnaît les approximations côté rouge, Leclerc préfère souligner le bond de géant effectué par Ferrari par rapport aux saisons précédentes.
"Beaucoup de monde oublie d’où on revient. L’an dernier en termes de performance, on était vraiment très loin de pouvoir se battre pour la victoire. La situation est déjà bien meilleure même si les différents événements de cette saison montrent qu’il faut encore franchir un palier. On a déjà fait un pas en avant entre l’an dernier et cette année, mais il en faut encore en effectuer un supplémentaire pour 2023. Je pense vraiment que la performance sera au rendez-vous, mais il faut qu’on travaille sur les aspects qui nous ont causé des soucis en course cette année comme la gestion des pneus, la stratégie, la communication et aussi la fiabilité."
Et le Monégasque a bien l'impression de sortir renforcé de cette année 2022 :"Le fait d’avoir vécu une saison complète en étant capable de jouer devant, ça nous a beaucoup appris et j’ai énormément d’espoirs pour l’an prochain."
La Scuderia jouera-t-elle la couronne en 2023 ? Peut-être. En tout cas, du côté des hautes sphères Scuderia, John Elkann, président de Ferrari, ne met pas la pression, même s’il faut attendre 2026, cela lui va aussi. Mais Leclerc voit les choses autrement.
"Non non, John (Elkann) est réaliste, mais moi je suis plus impatient ! Je veux être champion du monde dès l’an prochain, conclut le Monégasque"