La guerre en Ukraine fait rage depuis plus de trois mois déjà. Une invasion qui se déroule physiquement en Europe de l’Est mais qui a un impact bien au-delà de ces frontières avec une inflation menant à une augmentation des prix de la vie quotidienne. Et la Formule 1, comme beaucoup d’autres domaines, est fortement impactée.
Alors que 2022 était synonyme d’une nouvelle ère, dont le but était d’introduire un cap budgétaire progressivement plus petit sur les trois premières saisons, l’invasion russe a fortement touché les directeurs d’équipe, qui doivent faire des choix. "C’est presque impossible à tenir. On a 10 millions de coûts supplémentaires qui n’étaient pas prévus : l’énergie, le fret et l’inflation sur les salaires. Il faut trouver un compromis. Les plus petites équipes voudraient qu’on n’ait pas cette augmentation mais on trouvera une solution tous ensemble", explique Toto Wolff, patron de Mercedes.
Des propos rejoints par son homologue chez Ferrari, Mattia Binotto. "Le règlement financier est un challenge très difficile cette année à cause d’une inflation qu’on ne prévoyait pas. On savait que la voiture allait coûter plus cher et que le cap budgétaire serait réduit de 5 millions de dollars mais on ne s’attendait pas à cette inflation. On ne sera pas capable de gérer ou alors il faut arrêter le développement".