Les principales populations concernées sont les Ambiens, Atrébates, Bellovaques, Calètes, Éburons, Ménapiens, Morins, Nerviens, Rèmes, Suessions et Trévires, mais l’exposition parlera également des Atuatuques, Cérèses, Condruzes, Pémanes, Véliocasses et autres Viromanduens.
À propos de la Gaule, Jules César écrivit au tout début du Bellum Gallicum :
"La Gaule forme un ensemble composé de trois territoires : les Belges occupent le premier, les Aquitains le deuxième et ceux qui viennent dans le troisième sont appelés “Celtes” (dans leur propre langue) ou “Gaulois” (comme nous disons en latin). Chacun des trois a sa langue, ses institutions, ses lois propres. La Garonne marque la frontière entre les Gaulois et les Aquitains, la Marne et la Seine entre les Gaulois et les Belges. Des trois, les Belges sont les plus belliqueux, ce qui s’explique : ce sont eux les plus éloignés géographiquement de la Province, de son mode de vie civilisé et de son niveau d’éducation. Il faut dire que les marchands ne s’aventurent pas très souvent chez eux et n’y importent donc rien qui ramollirait la virilité de ces gaillards. Enfin, leurs voisins les plus proches sont les Germains, qui vivent de l’autre côté du Rhin et avec lesquels ils sont perpétuellement en guerre. […] Au nord-est, le territoire des Belges commence là où se termine celui des gaulois [c’est-à-dire la Marne et la Seine] et va jusqu’au cours inférieur du Rhin."
(Nouvelle traduction sous la direction de Jean-Pierre De Giorgio – 2020, Paris, Les Belles Lettres)
Le décor est planté !