Le Concours Reine Elisabeth éclaire une figure de l’histoire de la musique. Interprète, compositeur pédagogue, François Servais est considéré comme le père de l’école belge du violoncelle. Une exposition lui est consacrée à Flagey du 9 au 21 mai pendant toute la durée de la première épreuve et de la demi-finale.
Le Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique s’ouvre ce lundi 9 mai à Flagey. 68 candidats ont passé l’épreuve de présélection. Parmi eux ; 20 femmes et 48 hommes. 26 nationalités sont représentées. Les choses concrètes peuvent commencer.
Chaque candidat(e) va devoir ménager son souffle pour gravir les différents échelons d’un concours qui s’avère aussi prestigieux qu’exigent. Trois œuvres sont au programme de la première épreuve ; Le premier mouvement de la sonate pour violoncelle seul d’Eugène Ysaÿe, une sonate de Luigi Boccherini (avec accompagnement de violoncelle) et une œuvre moderne (avec accompagnement de piano) à choisir parmi trois œuvres: le " Nocturne " d’André Jolivet, les deux premiers mouvements de " Pohadka " de Janacek et le " Phantasiëstuck " de Paul Hindemith.
Ces 68 candidats ont tous été présélectionnés sur base d’un enregistrement vidéo dans lequel il leur a été demandé d’interpréter une étude de François Servais.