Le 4 août dernier, une explosion meurtrière défigurait la capitale libanaise, Beyrouth.
L’énorme déflagration a été déclenchée par un incendie dans un entrepôt qui abritait des tonnes de nitrate d’ammonium stockées "sans mesures de précaution", de l’aveu même des autorités. La tragédie fait plus de 200 morts et 6500 blessés.
Elle frappe un pays plongé depuis des mois dans une grave crise économique, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs, des pénuries et des restrictions bancaires drastiques.
Aujourd’hui, les habitants pansent encore leurs plaies et tentent encore de reconstruire la ville alors que des quartiers entiers ont été décimés.