En effet, après avoir joué du banjo avec les Hoochie Coochie Men (le groupe de Long John Baldry) en 1964, le jeune Stewart se fait remarquer par le célèbre guitariste Jeff Beck et devient rapidement son chanteur sur les albums Truth en 1968 et Beck-Ola en 1969.
Après l’aventure Beck, et surtout après avoir refusé de devenir le chanteur du groupe Cactus (dans lequel on évoluent Tim Boggert et Carmine Appice), Stewart lance sa propre carrière solo en 1969 et rejoint parallèlement les anciens membres de Small Faces pour fonder The Faces et sortir un premier album en 1970 simplement intitulé First Step.
Mais malgré ce parcours particulièrement brillant et intéressant, Rod Stewart n’est pas encore une star (que ce soit en Angleterre ou aux Etats-Unis), ce qu’il lui faut dorénavant c’est un tube…
Every Pictures Tells A Story est l’album qui démarre réellement sa carrière solo et ce grâce à la présence de ce titre, ce tube qu’il attend depuis quelques temps: "Maggie May".
Ironie de l’histoire, ce titre n’est pas du tout pressenti pour être le single de l’album. Lorsqu'il sort en 45 tours c’est en face B de la reprise de Tim Hardin "Reason To Believe". Finalement suite au succès de sa face B, 15 jours plus tard, le 45 tours est réédité avec une nouvelle pochette mettant cette-fois en avant le titre "Maggie May".
Maggie May se hisse ainsi à la première place des charts britanniques et américains, Rod Stewart a enfin son tube et sa carrière solo est définitivement lancée.