En conférence de presse, Remco Evenepoel est revenu sur la dernière semaine de la Vuelta qui arrive. Le maillot rouge a répété que rien n’était joué et que son état s’améliorait.
Malgré son avance, le coureur de l’équipe Quick-Step Alpha Vinyl ne crie pas victoire, loin de là. "Ma plus grande peur est de tomber malade. Les chutes arrivent, tout est possible. Les coureurs ont peur des routes ici. Il faut rester concentré à 100% jusqu’à dimanche matin. Il ne faudra pas paniquer si je perds du temps.", a-t-il expliqué.
Concernant sa chute de jeudi, Evenepoel préfère voir le positif : "Samedi, j’ai eu du mal à rester debout sur les pédales mais j’ai pu limiter les dégâts même si le temps perdu n’était pas négligeable. Dimanche, je me sentais beaucoup mieux, et je récupère bien. C’est une bonne nouvelle."
Concernant l’attente en Belgique, le coureur de Schepdael le prend avec beaucoup de recul : "Je suis au courant de la pression mais il vaut mieux rester calme et y aller jour après jour. Il reste six étapes. Ce ne seront pas les montées les plus dures mais la fatigue arrive."
Malgré sa position au classement, Evenepoel reste mesuré concernant ses objectifs : "Tout ce qui arrive désormais est du bonus, un top 5 ou un top 10 avec une victoire d’étape serait déjà un rêve."
Interrogé sur ses adversaires, le leader de la Vuelta voit encore plusieurs coureurs à surveiller : "Roglic était le plus fort des coureurs du classement général samedi. Mas était fort dimanche mais j’avais encore beaucoup d’avance sur lui donc je ne voulais pas aller au-delà de mes limites. Il y avait une grande question concernant l’altitude et je me suis bien débrouillé. On m’a pris du temps mais je n’ai pas explosé. Il n’y a pas que Roglic et la Jumbo qu’il faudra surveiller, mais tout le top 5 selon moi."