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Evenepoel immédiatement performant après son stage en altitude ? On est confiant du côté de Soudal Quick-Step

Remco Evenepoel

© AFP or licensors

Par Giovanni Zidda

Combiner une préparation méticuleuse et forcément dispendieuse en vue du Giro d'Italia et des ambitions de victoire à Liège-Bastogne-Liège, ce n'est pas donné à tout le monde. Mais on le sait, Remco Evenepoel est tout sauf un coureur comme les autres. Malgré la charge de travail importante, le phénomène de Schepdaal sera bel en forme pour défendre son titre sur la Doyenne dimanche, avance son entourage. 

Si Pieter Serry, Ilan Van Wilder et Louis Vervaeke - qui l'accompagnaient lors de son stage d'altitude sur le volcan du Teide - sont revenus en Belgique pour prendre part à la Flèche Wallonne ce mercredi, Evenepoel est resté quelques jours de plus sur les routes de Tenerife pour finalement revenir en Belgique vendredi.

Son objectif : profiter un maximum de l'effet d'altitude. "Quand on redescend de la montagne, les effets de l'altitude commencent à s'estomper progressivement", a expliqué son entrâineur Koen Pelgrim à Het Laatste Nieuws. "On a préféré qu'il reste pour qu'il garde cet effet bénéfique plus longtemps. Plus près on termine ce stage du début du Giro et plus longtemps Remco pourra tirer profit de l'effet altitude. C'est important quand on sait que la troisième semaine du Giro peut-être décisive."

San Sebastian et le Tour de Catalogne : les antécédents qui poussent à l'optimisme

Pourquoi ses équipiers ont-ils alors participé à la Flèche Wallonne contrairement à Evenepoel ? La raison est simple : Evenepoel assimile le travail en altitude mieux que les autres.

"Il n'a besoin que d'un petit temps d'adaptation voire pas du tout", révèle son entraîneur tout en précisant que les autres coureurs de l'équipe avaient sans doute besoin d'une course pour absorber ce bloc de travail avant de s'aligner sur Liège-Bastogne-Liège.

Le staff de l'équipe Soudal Quick-Step n'a d'ailleurs aucun doute sur le rendement d'Evenepoel sur la Doyenne. "On l'a vu par le passé, il réagit très bien au stage en altitude. On s'en était déjà rendu compte l'an dernier lorsqu'il a remporté la Clasica San Sebastian avant de participer à la Vuelta. C'était également le cas lors du Tour de Catalogne. Il était bien dès la première étape alors qu'il venait directement de Tenerife", a fait savoir un Koen Pelgrim plutôt confiant pour dimanche.

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