Le gouvernement italien, présidé par la post-fasciste Giorgia Meloni, avait annoncé mardi son refus de reprendre en charge les demandeurs d’asile arrivés dans la péninsule, mais qui étaient partis demander une protection dans un autre État membre, en Belgique par exemple. Pour la secrétaire d’Etat belge à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor, cette attitude italienne était "inacceptable".
Mercredi soir, Rome est finalement revenu sur sa décision. Une fois de plus, c’était donc bien le règlement de Dublin qui était sur la sellette. "Un système injuste, inefficace, et qui dysfonctionne", estiment depuis des années les associations présentes sur le terrain.