Europa League – West Ham, le nouveau cador anglais

Pour qu’une machine soit bien rodée, il faut un bon maître d’œuvre. Au stade olympique, il s’appelle David Moyes. Nommé le 29 décembre 2019 alors que West Ham n’avait qu’un point d’avance sur la zone de relégation, l’ancien coach de Manchester United a su sauver les meubles avant de faire franchir un palier inattendu aux Irons. Manchester United, Tottenham, Everton, Leicester, le tableau de chasse des Londoniens à de quoi faire rêver cette saison.

Avec Moyes, le système est classique : 4-2-3-1. Le technicien anglais n’est d’ailleurs pas très friand du turn-over. En dix rencontres de Premier League, huit joueurs ont été titularisés à chaque rencontre, de quoi apporter une stabilité indispensable à la continuité et à la stabilité.

Si l’équipe tourne beaucoup plus en Europa League, les résultats ne s’en font pas ressentir. Trois matchs, trois victoires, sept buts marqués, aucun encaissé. Tout roule pour les Hammers qui écrasent le groupe H. Genk en a déjà fait les frais il y a deux semaines en s’inclinant à Londres sur le score net de 3-0. Des résultats qui placent West Ham parmi les principaux prétendants à la victoire dans cette compétition.

Au-dessus du lot en C3, West Ham peut déjà assurer sa place au prochain tour en cas de victoire dans le Limbourg. Si le Dinamo Zagreb et le Rapid Vienne partagent dans le même temps, les Hammers seront même certains de terminer à la première place du groupe.