Les rebelles de la région éthiopienne du Tigré ont déclaré mardi avoir été "obligés" de reprendre les combats dans la région voisine de l’Afar, quelques semaines après un repli dans leur fief qui avait suscité des espoirs de paix.
"Depuis hier matin (24 janvier), nous avons été obligés de prendre des mesures fortes pour neutraliser la menace posée par" des forces pro gouvernementales en Afar, a déclaré dans un communiqué le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui combat l’armée éthiopienne depuis plus de 14 mois. "L’armée du Tigré n’a pas l’intention de rester longtemps en Afar ni ne veut voir le conflit se détériorer encore plus", ajoute le texte.
Le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé en novembre 2020 l’armée fédérale au Tigré pour en destituer les autorités régionales, issues du TPLF. En 2021, les combats se sont étendus aux régions voisines de l’Amhara et de l’Afar, se rapprochant d’Addis Abeba.