Actuellement au Pérou, beaucoup de routes sont bloquées. Lorsqu’elles sont rouvertes, il reste dangereux de les emprunter. Par ailleurs, les aéroports sont toujours fermés.
C’est dans ce contexte compliqué que ces Belges coincées au Pérou espèrent pouvoir partir. "Il y a un numéro d’urgence qu’on peut appeler et on reçoit des mails -on en a reçu deux pour l’instant- qui nous disent que l’état de la situation, l’état des aéroports et des routes est encore assez dangereux".
Les options de rapatriement sont minces. "C’est possible de se faire rapatrier à partir d’une base militaire à une heure et demie d’Arequipa", explique Rania. "Apparemment, il y a déjà eu un vol qui a eu lieu hier, mais on n’a pas d’autres informations, on n’a pas de liste d’attente. On est juste inscrits sur des listes de touristes bloqués et on sait qu’on n’est pas prioritaires, de toute façon", ajoute Rania.
Sur son site, le SPF Affaires Etrangères fait toute une série de recommandations aux Belges sur place, notamment d'éviter tout déplacement, de rester très vigilants, d’éviter les zones des manifestations et de grands rassemblements, d’écouter les nouvelles locales et de suivre strictement les conseils des autorités locales.
Si ce n’est pas encore fait, les Belges au Pérou sont invités à s’enregistrer sur Travellers Online.
Pour les touristes bloqués, il n’y a pas d’autre recommandation que de suivre celles des autorités péruviennes : s’enregistrer auprès du Ministère péruvien du Commerce extérieur et du Tourisme afin que celui-ci puisse connaître le nombre exact de touristes bloqués et leur localisation en vue de chercher des solutions.