Le bouddhisme zen repose sur un concept crucial : le shoshin ou esprit du débutant. Selon cette idée millénaire qui nous vient du Japon, se convaincre que l’on est un novice toute sa vie est le meilleur moyen de progresser. Sur le chemin de la spiritualité, mais aussi dans les arts martiaux, dans la vie quotidienne ou dans la vie professionnelle. Explications avec Jean-Olivier Collinet, de Jobyourself.
Dans shoshin, il y a Sho, ou commencement, et Shin, coeur. Il s’agit donc de garder notre esprit de débutant toute notre vie, tant en amour, en gardant notre premier regard sur l’être aimé, que dans la vie professionnelle, pour ne pas nous perdre dans le milieu de l’entreprise.
Dans le milieu du travail, on pourrait assimiler le shoshin au stagiaire, cette personne qui ouvre grands les yeux sur l’entreprise, qui arrive avec un regard neuf, un regard frais sur des choses que vous ne voyez plus. Beaucoup d’entreprises japonaises appliquent ce concept en demandant à leurs employés en mission à l’étranger de remplir un rapport d’étonnement sur ce qu’ils ont découvert. Cela permet à la direction de s’en inspirer pour l’appliquer à l’entreprise ensuite.