Le constat est sans appel : la faune et la flore sont en danger. Si l'effondrement de la biodiversité s'intensifie d'année en année, une nouvelle étude suggère que les musées pourraient jouer un rôle dans la sauvegarde de la nature.
Le déclin de la biodiversité se poursuit partout sur la planète. Pour preuve : l'Union internationale de conservation de la nature a récemment étudié 138.374 espèces, et a découvert que près de 30% d'entre elles sont menacées. Lors de la dernière évaluation de l'organisme en 2014, 24% des espèces étudiées étaient en danger.
Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université du Vermont publiée dans la revue Methods in Ecology and Evolution affirme que les musées d'Histoire naturelle pourraient venir leur prêter main-forte.
Ils sont partis du constat que la lutte contre le déclin de la biodiversité présuppose une étude approfondie des différentes espèces animales et végétales, afin de déterminer si elles sont rares ou communes et, surtout, si leurs populations sont en déclin. Ces enquêtes de terrain sont toutefois extrêmement coûteuses.