Alors que le stock de sang est au plus bas en Belgique, Le Soir s’interroge sur l’avenir de l’exclusion des donneurs en raison de leurs pratiques sexuelles. Contrairement à la France, les Pays-Bas, l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, qui ont ouvert aux homosexuels en couple stable et monogame la possibilité de donner son sang, la Belgique demande encore actuellement dans un formulaire pré-don si un homme a eu une relation sexuelle protégée ou non avec un autre homme dans les 12 derniers mois. Dans l’affirmative, un don ne sera pas autorisé. Le Soir précise que toutes les poches sont testées pour détecter des maladies comme le sida, la syphilis, les hépatites B et C, mais qu’il reste malgré tout un risque de transmission en fonction du moment de contamination.
C’est normal d’exclure quelqu’un du don en fonction de ses pratiques sexuelles ? C’est la question que l’on vous posait ce matin dans "C’est vous qui le dites".
Voici quelques moments forts de l’émission…