Des chevaux saisis pour maltraitance, ou abandonnés par leurs propriétaires, c’est une situation qui arrive encore trop souvent. Une fois récupérés, ces animaux sont envoyés dans des refuges qui prennent soin de leurs pensionnaires. Mais ces refuges doivent bien souvent refuser de nouveau animaux, par manque d’argent.
C’est le cas du refuge NaturHorse à Erquelinnes. "Nous avons actuellement 36 chevaux et un budget pour en soigner 30. Nous en avons donc 6 de trop. Je dois quotidiennement refuser d’accueillir d’autres chevaux. Je ne peux pas me le permettre financièrement. Si j’en prends un de plus, je mets les 36 autres en danger", explique Sylvia Cardella, présidente de l’asbl.
Car gérer ce type de refuge coûte très cher "On est à 560 euros par semaine, sans compter le foin qui nous coûte plus de 3000 euros par trimestre", ajoute-t-elle. Le refuge qui accueille aussi des chats, moutons, lapins, serpents, et même des perroquets, survit grâce aux dons et propose des adoptions et des parrainages.