Les femmes vivant dans des zones reculées ou des communautés amérindiennes pourront bénéficier d'un délai de 18 semaines, ce qui doit leur permettre d'avoir plus de temps pour obtenir une assistance médicale.
Des militantes pro-avortement s'étaient réunies devant le Parlement pour réclamer qu'il n'y ait aucun délai.
Les délais imposés par l'Assemblée nationale sont trop restrictifs
"Nous sommes ici pour représenter toutes les victimes de viol qui seront forcées à la clandestinité ou à la maternité en cas de viol car les délais imposés par l'Assemblée nationale sont trop restrictifs", a déclaré l'AFP Veronica Vera, 31 ans, qui avec d'autres militantes s'est déshabillée devant le Parlement pour protester.
Des opposants à l'avortement ont également manifesté à proximité du bâtiment.
Possible véto
Le texte doit désormais être soumis au président conservateur Guillermo Lasso qui a déjà prévenu qu'il y mettrait son véto.
En cas de véto total, le Parlement pourra à nouveau examiner le texte dans un délai d'un an et devra alors l'adopter à la majorité des deux tiers (91 votes sur 137). En cas de véto partiel, le chef de l'Etat devra présenter un texte alternatif pour examen au Parlement où son parti ne détient pas la majorité.