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"Epouse-moi mon pote", un film de Tarek Boudali avec Philippe Lacheau, à voir sur La Une

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Par Sara Dumont via

"Epouse-moi mon pote", le premier film réalisé par l'acteur et réalisateur Tarek Boudali. 

Étudiant en architecture au Maroc, Yassine débarque en France, des rêves de réussite plein la tête. Mais il rate son concours et son visa n'est plus valide. Pour le renouveler, il a l'idée d'un mariage blanc avec son voisin et meilleur pote, Fred. Mais il va falloir convaincre l'administration très tatillonne, et ses proches, plutôt incrédules

Epouse-moi mon pote à voir le mardi 9 août à 20h15 sur La Une. 

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Avec ce film, Tarek Boudali réalise son tout premier film

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L’idée lui est venue à la suite de la loi sur le mariage pour tous dont on parlait beaucoup à l’époque. " Je me suis dit que pour ceux qui voulaient faire un mariage blanc, ça leur offrait plus de possibilités. Partant de là, je me suis dit que si j’étais sans papier, j’aurais demandé à mon meilleur pote de l’épouser. Et c’est comme ça que j’ai pensé que je pouvais en tirer une comédie. " Et avec ce film, Tarek Boudali voulait que ses personnages évoluent en dehors des clichés habituels et que ça leur permette de montrer que le monde homosexuel n’était pas celui qu’ils s’imaginent. " On se moque d’eux, tant leur regard est à côté de la plaque ! C’est ça qui est rigolo, leur naïveté. Ils sont comme peuvent l’être un certain nombre de gens aujourd’hui en France qui se disent " ah, les homos, ça a forcément un petit chien, et les homos, c’est forcément comme ci ou comme ça… ", c’est d’eux dont on se moque dans le film. " 

C’est la première fois que Tarek Boudali est à la réalisation 

Il a joué dans plusieurs films mais pour l’acteur, c’est une première de passer derrière la caméra. Il explique qu’il a toujours eu envie de réaliser un film mais pour lui, il ne se voyait pas le faire aussi rapidement. Il pensait qu’il fallait avoir acquis une certaine expérience et surtout avoir de bonnes idées. " Il fallait que ça se fasse naturellement, pas que ce soit calculé ou programmé. Mais quand j’ai commencé à écrire ce scénario, très vite les images me sont venues en tête. Je voyais comment filmer les scènes, comment les jouer, dire les dialogues etc… Et donc très vite, je me suis dit qu’il fallait que je le réalise. " Il a senti que c’était le moment, l’instant pour réaliser ce film. En plus de cela, toute l’équipe du tournage  sont des gens qu’il connait puisqu’ils ont tous travaillé sur les films tels que : Babysitting 1 et 2 ou encore Alibi.com, de quoi le mettre encore plus en confiance.  " J’ai été très chanceux d’être entouré d’une équipe et de comédiens pareils. (…) C’est vrai qu’on commence à avoir quelques films derrière nous. Et moi j’observe vachement pendant les tournages… Pour moi c’est la meilleure école. C’est là où tu apprends le mieux, que ce soit en tant que réalisateur ou que comédien. " 

Tarek Boudali et Philippe Lacheau à nouveau ensemble dans un film 

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Les deux acteurs et réalisateurs ont joué dans plusieurs films ensemble : Babbysitting 1 et 2, 30 jours max, Alibi.com ou encore Paris à tout prix,… A la vie comme à l’écran, ils sont amis, ce qui permet de faciliter les choses lors des tournages. Ils n’hésitent jamais à se dire les choses en toute simplicité. Si l’un ne trouve pas l’autre bon, ils se le disent spontanément, sans filtre. " On ose se dire les choses. On pense juste à l’efficacité. Quand moi je réalise un film, Tarek va faire au mieux pour concrétiser ce que j’ai en tête, pour se mettre au service du film. C’est pareil dans l’autre sens. Comme on a fait nos armes ensemble, on se fait archi confiance. S’il me dit " va dans telle direction ", je ne réfléchis même pas, je lâche prise, je lui fais confiance. " révèle Philippe Lacheau.  

Qui dit premier film dit aussi premier montage 

Tarek Boudali a travaillé avec le chef monteur Antoine Vareille, tous deux avaient quasiment la même vision générale, ce qui a rendu le montage plus facile : " Pendant que je tournais, il faisait des prémontages des scènes qu’on avait déjà tournées. Une fois par semaine, il venait avec son iPad me les montrer, on faisait des petites modifications et puis il repartait sur son banc de montage. Ça m’a vachement rassuré ! Et quand après, on s’est enfermé pendant trois mois de montage, ça a coulé entre nous. " explique le réalisateur. Tarek Boudali est d’ailleurs très content du résultat et d’avoir été jusqu’au bout de son projet. 

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