Une chose est sûre, la piscine olympique reste prioritaire pour tous les partenaires. Il n’est pas question d'y renoncer, en dépit des circonstances.
"Pour l’UCLouvain, le projet de piscine aux dimensions olympiques est crucial, non seulement pour la formation de nos étudiants, mais aussi pour notre personnel et nos étudiants qui veulent faire du sport, justifie Nicolas Cordier, coordinateur du développement urbain et régional de l’université. C’est aussi un service important à la société. Dès lors, des budgets complémentaires devront être trouvés."
Et pourquoi ne pas simplement mettre le projet sur pause et prolonger la durée de vie des piscines du Blocry? "Un marché public est en cours et on ne peut pas l’arrêter si facilement que ça", réplique Nicolas Cordier. Par ailleurs, renoncer à construire du neuf nécessiterait d’investir massivement dans la rénovation des deux piscines du Blocry, en fin de vie, ce qui est exclu.
Il n’y a donc plus qu’à trouver l’argent manquant. Et cette fois, les pouvoirs subsidiants n’interviendront pas. La Province du Brabant wallon participe déjà au projet de piscine olympique à hauteur de deux millions d’euros, tandis que la contribution de la Région wallonne avoisine les cinq millions. Selon nos informations, il n’y aura pas de rallonge.