Ce qui fâche, c'est l'instauration d'un module d'équivalence des masters pour accéder au barème de rémunération 501, texte législatif validé en seconde lecture par le gouvernement et parti en relecture au Conseil d'État. Depuis la réforme de Bologne de 2001, les exigences pour la prise de fonction et la nomination des enseignants sont un master et un AESS, une agrégation pour l'enseignement secondaire supérieur.
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Pour les manifestants, l'uniformisation des cursus aurait dû être prolongée par une revalorisation barémique, ce qui n'a pas été le cas. Les professeurs restent payés sous le barème lié à des études de type court, comme le baccalauréat ou le graduat. Le nouveau module de 60 heures en cause doit permettre aux détenteurs d'un master d'accéder au barème 501, barème de base attribuable au porteur d'un titre requis de niveau master enseignant.
Une délégation a été reçue par la ministre de l'Éducation Caroline Désir (PS). Simon Drachman, administrateur de l'ASBL ESAHR, rapporte qu'il a été convenu de refaire une nouvelle réunion en janvier en invitant également à la table la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Glatigny.