Alors qu'il y a un an à peine, le bien-être au travail était la préoccupation principale des Belges, aujourd'hui les chiffres d’une récente enquête de Cohezio montrent une forte augmentation de la démotivation des salariés. L’enquête indique aussi une montée de l'individualisme et d'une certaine forme d'élitisme. Comment expliquer ces tendances ? Quelles sont les attentes des Belges par rapport au monde du travail et en quoi ont-elles évolué ? Explications avec Martine Clerckx sociologue, co-fondatrice et Societal Strategist de Wide Group et Pierre Lucas, Patron de l’entité BAO au sein de Cohezio.
L’enquête, commandée par Cohesio, a testé ce qu’attendent les Belges de leur travail dans le futur. Neuf scénarios ont été envisagés.
Bien que le bien-être au travail soit toujours important, ce critère vient d’être devancé par la liberté d’être soi-même au travail et l’importance de la notion de justice, qui surplombe même la notion d’égalité. Pouvoir être soi-même quel que soit sa race, son choix de vie, son genre. 55% des personnes interrogées adhèrent à ce scénario dont 22% pour lesquels c’est une priorité.