Le trio bruxello-namurois, inspiré par le shoegaze et les sonorités des années 90, privilégie la musique faite en improvisation et en direct.
Après plus d’une vingtaine d’années de carrière dans l’industrie musicale, trois amis décident revenir à leurs premières amours, celles de jouer ensemble et simplement. Le groupe Endz est alors lancé. "On était tous les trois arrivé au bout d’une étape, au bout de nos projets qui étaient surtout focalisés sur le travail en studio, la programmation, l’électronique. Tout était fait sur des ordinateurs. On voulait refaire de la musique instantanément avec juste une guitare, basse et batterie", indique Loïc Bodson, l’un des membres du trio bruxello-namurois formé il y a huit ans.
Cette envie vient notamment de l’enregistrement du dernier album de son ancien groupe de pop-rock, Flexa Lyndo. Celui-ci était long et contenait de nombreuses séquences à superposer. "C'était passionnant de le faire de cette façon, mais avec Endz, on avait vraiment envie de revenir avec des instruments et de voir le résultat directement. Et de ne plus se lancer dans de l'édition pendant des heures sur un écran d'ordi." Le chanteur et ses deux acolytes, Fabrice Detry (Fabiola, The Tellers, Austin Lace) et Kevin Guillaume (He Died While Hunting), délaissent alors les studios pour retourner jouer dans les caves, pour "faire du bruit", comme avant.