Liège

Encore beaucoup d'incertitudes sur le sort des usines liégeoises de Liberty Steel

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Le conseil d'entreprise extraordinaire de ce lundi a levé un coin du voile sur le sort réservé aux 600 travailleurs de Liberty. Les diverses usines sont désormais gérées par un mandataire désigné par la justice liégeoise. C'est lui qui a été chargé de trouver un repreneur. Les offres ont été reçues jusqu'à vendredi, puis analysées, et enfin présentées aux délégués du personnel. 

La bouteille est-elle à moitié vide ou à moitié pleine? En tout cas, aucun dossier n’est conforme en l’état, et un deuxième tour est organisé : les candidats sont priés de peaufiner leur copie pour vendredi.

Alors qui, pour l’instant, se propose de racheter quoi ?

Comme la rumeur a circulé depuis quelques jours, ArcelorMittal reprendrait juste les usines flémalloises. Autre offre partielle : le marchand de tôles italien Marcegaglia, qui dispose de plusieurs lignes de galvanisation, qui possède une filiale russe et deux implantations polonaises, et dont le plan industriel serait de renforcer ses liens avec NLMK.

Seul amateur de tous les outils, Liberty Steel. Mais il est inutile de préciser que ça n’emballe pas les syndicats qui considèrent que le groupe n’a jamais tenu ses engagements, ni sociaux ni industriels. Une chose semble claire: si la région wallonne n'intervient pas, d'une manière ou d'une autre, pour que l'un ou l'autre acquéreur potentiel puisse améliorer ses conditions, les jours de l'un des derniers lambeaux de la sidérurgie liégeoise sont comptés. Le ministre de l'économie, le libéral Borsus, a été sollicité pour une rencontre, dsans l'urgence. 

Vioncent Napolitano, FGTB

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