Le principe est simple. Pendant un mois (et plus si affinités), chaque participant s’engage à ne plus tondre sa pelouse sur une surface minimum d’un mètre carré. Le but : permettre aux plantes, fleurs, abeilles, papillons ou insectes en tous genres d’y faire leur grand retour. Mais aussi prendre conscience des autres vertus d’un tel espace, notamment face aux enjeux climatiques.
Bien sûr, un mois ne suffira pas à observer des changements soudains sur la parcelle concernée, comme nous le confirment les experts et associations avec qui Le Vif s’associe pour l’occasion. En principe, il faut plutôt compter trois à quatre mois pour observer des résultats plus significatifs, qui dépendront en outre de la météo, de la nature et du passé des sols, mais aussi de l’endroit choisi dans le jardin. " En mai, tonte à l’arrêt ", c’est donc avant tout une étincelle. Qui permettra à celles et ceux qui le souhaitent d’adopter durablement de bons réflexes pour renouer avec les principes d’un petit écrin de verdure plus écologique.
Un gazon coupé au cordeau, c’est en effet le degré zéro de la biodiversité. Il est pourtant rare que la superficie entière d’une pelouse soit dédiée à un usage fonctionnel. Ainsi, cette opération permettra peut-être aussi à chaque participant de se réapproprier son jardin, de le concevoir autrement… et d’y accueillir une richesse jusqu’ici insoupçonnée.