Mais située à 50 km de la Libye, en proie à la guerre civile, Siwa a pâti des troubles politiques et sécuritaires secouant la région depuis 2011, ainsi que de la crise du coronavirus, qui ont freiné son activité touristique.
Depuis 2010, le nombre annuel de visiteurs étrangers a chuté d’environ 20.000 à 3000, selon Mehdi al-Howeiti, directeur de l’office du tourisme local. Le tourisme domestique ne "compense" que partiellement la baisse, dit-il.
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"La restauration va nous profiter et amener des touristes […] Aujourd’hui, je propose mes produits à l’intérieur de Shali", se réjouit Adam Aboul Kassem, qui vend des objets artisanaux à l’entrée de la forteresse.
Outre la reconstruction d’une partie du dédale et des remparts, le projet mené par EQI comprend la mise à disposition, pour les artisans, d’une petite zone commerciale où vendre leurs productions, calquée sur les marchés traditionnels siwis, ou encore la création d’un musée de l’architecture locale.
Il s’agit de "ramener les habitants de Siwa à leurs origines tout en leur offrant des possibilités d’emploi" et des services, explique Inès al-Moudariss, chargée du projet chez EQI.