La COP 27, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, se tient en Egypte, jusqu’au 18 novembre. Les représentants de 200 pays y sont rassemblés pour renforcer leurs engagements afin de tenter de limiter le réchauffement de la planète.
L’Afrique pollue peu (4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l’ONU), mais est la première victime du changement climatique. Des communautés entières subissent les conséquences de sécheresses, d’inondations, ou de la montée du niveau des mers et des océans. Parallèlement, le continent connaît une forte croissance démographique – la population devrait presque doubler d’ici à 2050 -, une urbanisation rapide, et ses besoins en électricité explosent, sans que les pouvoirs publics n’aient les moyens financiers d’y répondre.
Environ 700 millions de personnes, soit la moitié de la population africaine, n’ont pas accès à l’électricité. Pourtant, le territoire dispose d’un grand potentiel pour le développement d’énergies renouvelables, compatibles avec les objectifs climatiques internationaux.
"La généralisation de l’accès à l’énergie moderne est un enjeu de développement majeur pour les pays africains, estime Rim Berahab, économiste membre du think thank marocain Policy Center for the New South. Sur les marchés émergents, à l’instar de l’Afrique, les énergies renouvelables sont amenées à jouer un rôle clé pour l’électrification".