En 10 ans, le nombre de chocolateries a doublé en Belgique

Il se décline dans toutes les textures, toutes les formes et toutes les couleurs. Il se marie parfaitement avec d'autres saveurs, parfois surprenantes, mais toujours avec succès. "C'est délicieux, on sent le sésame à la fin après le chocolat, c'est délicieux" savoure une cliente.

Le goût, c'est une chose. Mais aujourd'hui, le chocolat doit aussi séduire visuellement. "Les clients en mangent d'abord avec les yeux et seront attirés par le visuel. Après, naturellement, il y a le goût, parce que c'est via le goût que le client a tendance à revenir" confie Olivier Berchem, chocolatier.

Des produits moins sucrés et plus locaux

Le jeune homme vient d'ouvrir sa chocolaterie. Elle fait partie des 755 établissements du pays. C'est deux fois plus qu'il y a 10 ans. Et la raison de cette hausse, c'est notamment l'envie de proposer un produit moins sucré et local. "Le but, c'est de proposer des produits faits maison, on essaye de travailler avec un maximum de petits producteurs locaux, dès que c'est possible, on le fait et on essaye de les mettre en valeur" explique le pâtissier-chocolatier.

Le Belge accroc au chocolat

Résultat: le chocolat séduit toujours et s'offre une place de choix chez nous: "C'est rare quand on a quelqu'un qui arrive à l'improviste et qu'on n'ait pas un petit bout de chocolat à lui proposer avec le thé ou avec le café. C'est vrai que c'est incontournable". "Si je pouvais en manger tous les jours, j'en mangerais tous les jours. J'essaye de me restreindre un peu, mais une semaine sans chocolat, c'est impossible" confient ces deux amatrices de chocolat.

D'ailleurs, sur une année, le Belge mange 5 kilos de chocolat. Et ceux qui veulent produire ce chocolat sont toujours plus nombreux. Fatou Mané en fait partie. Elle apprend le métier auprès de professionnels.

Mon rêve, c'est d'ouvrir ma chocolaterie à Dakar

La jeune femme est en reconversion professionnelle. Le chocolat n'était pas sa première vocation. Elle l'a découvert tardivement, mais fut immédiatement séduite. "Aujourd'hui, je m'en sors, je fais pas mal de produits avec le chocolat. Et mon rêve, une fois ma formation finie, c'est d'ouvrir ma chocolaterie, pourquoi pas à Dakar" précise-t-elle.

Un rêve qu'elle espère accomplir grâce aux conseils de son formateur Alexandre Archembeau, ravi de partager sa passion: "Le travail doit être bien fait" explique le chocolatier de chez "Blanche". "S'ils ont des mauvaises habitudes au départ, quand ils vont prendre de la vitesse, ça ne va pas bien donner, le produit ne sera pas beau, il sera de mauvaise qualité. Alors que s'ils apprennent dès le départ les bonnes façons de faire, ils vont prendre de la vitesse et leur produit sera vraiment de qualité exceptionnelle".

Un produit de qualité apprécié. Entre le chocolat et le Belge, il y a une histoire d'amour qui n'est pas prête de s’arrêter.