Ce procès avait fait grand bruit l’an dernier : Andrey Borovikov avait écopé de deux ans et demi de prison pour avoir partagé le clip du titre "Pussy", que Rammstein sortait en 2009, sur le réseau social VKontakte. Le motif officiel avancé était la "production et distribution de pornographie", mais Amnesty International dénonce depuis le début qu’il a été emprisonné pour son activisme et non pour ses goûts musicaux.
Andrey Borovikov, qui a plaidé non-coupable depuis le début, voit maintenant son ciel s’éclaircir un peu : une cour d’appel russe aurait cassé la sentence de prison, même s’il est toujours incarcéré pendant la durée du nouveau procès.
Rappelons que l’homme était aussi très impliqué en politique, ancien coordinateur de l’opposition russe menée par Aleksei Navalny dans son quartier général d’Arkhangelsk, au nord-ouest du pays. Il avait régulièrement participé à des actions de protestation dans la ville.
On sait que Rammstein a beaucoup de succès en Russie et, en mai dernier, le projet Lindemann cessait ses activités et partageait son film Live In Moscow au cinéma Live In Moscow au cinéma avant de refermer le rideau définitivement.
Pourtant, les liens entre Rammstein et la Russie ne sont pas toujours les plus aisés. Till Lindemann avait déjà eu des ennuis l’été dernier avec la justice russe et les responsables de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ces derniers le poursuivaient l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ces derniers le poursuivaient pour utilisation non autorisée d’images filmées chez eux vendues sous forme de NFT.