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Interviews cinéma

Emmanuelle Nicot et Dalva : "Je voulais être la plus juste dans ce que je racontais"

L'interview de la réalisatrice Emmanuelle Nicot pour "Dalva"

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Dalva n’a que douze ans, mais elle se maquille et s’habille comme une jeune femme. Dalva a vécu en vase clos avec son père, qui l’aimait comme une épouse. Dénoncée par des voisins, cette relation incestueuse provoque l’intervention de la police, et Dalva est placée dans un foyer à Givet. Pour les éducateurs, commence un long travail : comment guérir la jeune adolescente de l’emprise qu’elle a subie depuis des années ? Comment la ramener aux réalités d’une fille de son âge ?

Emmanuelle Nicot, la réalisatrice de "Dalva"
Emmanuelle Nicot, la réalisatrice de "Dalva" © YOHAN BONNET / AFP

Pour son premier long-métrage, la réalisatrice Emmanuelle Nicot n’a décidément pas choisi la facilité. Mais elle aborde les thèmes de l’inceste et de la reconstruction avec tact et sensibilité, et surtout, se révèle une excellente directrice d’acteurs : la jeune Zelda Samson crève l’écran dans ce rôle complexe, et Alexis Manenti est parfait dans celui de l’éducateur (Il était déjà impressionnant en flic ripou dans "Les misérables").

Enfin, il faut pointer la participation marquante de Jean-Louis Coulloc’h (vu dans "L’amant de Lady Chatterley" face à Marina Hands) dans le rôle troublant du père de Dalva. Car c’est une autre des qualités du film de Nicot : elle n’esquive aucun aspect du drame qu’elle dépeint, et met en scène l’audition du père dans une scène mémorable. "Dalva" est un personnage et un film qu’on n’oublie pas ; c’est toujours très bon signe.

Dalva

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