Demain, Emmanuel Macron accueillera Charles Michel, pour le défilé militaire du 14 juillet, à l’occasion de la Fête nationale française. Dix pays européens seront représentés sur les Champs Elysées, afin de mettre en avant l’idée de mettre en place une défense européenne. Le Président français tente de montrer son leadership sur la scène internationale, après une année très difficile sur le plan intérieur.
Le 14 juillet 2018, en plein défilé de la Fête nationale, deux motards se percutent devant les officiels au début de la cérémonie. Ce qui a créé un petit malaise durant l’évènement. Un petit malaise, peut-être de mauvaise augure pour Emmanuel Macron.
L’affaire Benalla éclate…
Ensuite, il y a eu l’affaire Benalla. Le 18 juin dernier, les internautes et la France entière découvrent les images de l’agression d’un de ses gardes du corps de l’époque, Alexandre Benalla. Celui-ci est filmé en train de frapper violemment une manifestante en plein Paris, le 1er mai. Il s’était fait passer pour un policier. En quelques jours, à peine, l’affaire s’est embrasée et, avec elle, c’est toute la machine macroniste qui s’est grippée. Les sanctions appliquées à l’encontre d’Alexandre Benalla sont jugées légères, et Emmanuel Macron reste muet sur cette affaire. Le 24 juillet 2018, il assume devant les députés français. "Le seul responsable de cette affaire, c’est moi. S’ils veulent un responsable, qu’ils viennent le chercher !"
Démission de Nicolas Hulot
Un mois plus tard, soit le 28 août 2018, Nicolas Hulot démissionne de son poste de ministre de la Transition écologique. A la radio, celui-ci déclare : " Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur sur ces enjeux-là. Et donc, je prends la décision de quitter le gouvernement." La présentatrice en face de lui en studio, lui demande alors : " Vous êtes sérieux ?" "Oui, je suis sérieux", lui répond Nicolas Hulot.
Le lendemain, Emmanuel Macron trébuche sur la rhétorique. Il utilise un vocabulaire qui agace parfois les Français. Au Danemark, il compare les Danois au "peuple luthérien ouvert aux transformations", avec les Français, "Gaulois réfractaires au changement". "Il ne s’agit pas d’être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement […]. Mais, nous avons en commun, cette part d’Européen qui nous unit !" a-t-il déclaré dans son discours.