Au lendemain du dimanche sans voiture, le seul de l’année à Bruxelles, la ministre de la Mobilité plaide pour davantage de journées de ce type. Pour elle, cette journée est très importante pour les Bruxellois et le sentiment à son égard doit changer. "Il faut pouvoir profiter de la ville autrement", estime-t-elle. "À Bruxelles, beaucoup d’espace est réservé aux voitures, que ce soit en bande de circulation ou en bande de stationnement. Si on devient tous plus multimodal, on va gagner de l’espace."
Et de comparer la ville à un appartement : "La pièce la plus importante n’est pas le couloir, mais le salon. Notre ville est actuellement organisée comme un couloir pour laisser passer les voitures. Il faut l’organiser comme un salon : que les gens puissent se balader, se rencontrer dans l’espace public. C’est ce que vise notre plan de mobilité."
Dès lors pourquoi plus de journées ne sont-elles pas organisées ? "À Bruxelles, tout est politique. C’est une action qui se fait en partenariat avec les communes. Il faut donc que les 19 communes y participent", explique la ministre qui promet de continuer à se battre pour cela.