Pas de rendez-vous fixe, avec une deadline précise comme pour les journaux télé ou radio… "Mais je me suis fixé un rythme", précise Aurélie. Les interactions avec le public font partie du jeu. "Dans nos stories, on dit aux gens de poser leurs questions et on essaie d’y répondre au fur et à mesure", poursuit-elle. "C’est gai parce que ça donne une impulsion, c’est motivant et ça donne des idées parce que nous, on est le nez dedans, donc avoir quelqu’un d’extérieur qui nous suit et qui nous interpelle, c’est une voix en plus".
Le déclic du confinement
Ce projet de se déployer davantage sur les réseaux sociaux était dans les cartons mais c’est le confinement qui a joué le rôle d’accélérateur. Jusqu’à présent, l’info RTBF sur les réseaux sociaux, c’était essentiellement des articles du site web et quelques vidéos de façon plus ponctuelle, comme lors des élections.
"Le confinement a permis d’accélérer les choses parce que pendant le confinement, on a commencé à produire plus régulièrement, avec une équipe dédiée, des vidéos pour Facebook", explique Aline Devolder., coordinatrice des réseaux sociaux RTBF Info "Je pense que tout le monde s’est rendu compte qu’il y avait une demande à ce niveau-là. Dans le cadre d’un confinement où les gens restent chez eux, ils ne vont pas forcément attendre le JT pour s’informer : ils vont soit aller sur des sites, soit être informés par des réseaux sociaux, c’est d’autres temporalités. Nous, en tant que service public, on doit y être présent et on doit donner de l’info fiable."
Le compte Insta a été lancé dans la foulée, début septembre. "On sait que Facebook, c’est un public, on sait qu’il y a un autre public plus jeune et différent, plus féminin aussi souvent sur Instagram. Ce sont deux réseaux sociaux complémentaires", ajoute Aline.