Politiques, militants, journalistes et citoyens, nous disséminons chaque jour des traces à travers le Web. Cet amoncellement de traces était encore embryonnaire durant la présidentielle de 2012.
Cinq ans plus tard, les traces numériques sont partout, exhumées par les internautes, et ce particulièrement dans le contexte de crise. C’est ce que j’appelle la théorie du marqueur temporel.
Logique de flux et de contexte
"Je suis poursuivi par une portée de Yorkshire". Tel est le contenu d’un tweet de Benoit Hamon datant de 2010 qui capitalise désormais plus de 3200 retweets. Cela constitue un parfait exemple de marqueur temporel.