Dans ce climat anxiogène, l’ex-Premier ministre Boïko Borissov, 63 ans, tire son épingle du jeu : les instituts d’opinion placent son parti conservateur "Gerb" en première position, avec 25% des intentions de vote.
Malgré un retard de neuf points dans les sondages, son rival centriste Kiril Petkov veut y croire et "continuer le changement", nom de sa formation. Cet ancien entrepreneur de 42 ans, formé à Harvard, a débarqué en 2021 sur la scène politique bulgare. Il a gouverné sept petits mois avant d’être renversé par une motion de censure.
Dans un entretien à l’AFP, il se félicite de s’être attaqué aux "pratiques de corruption", son cheval de bataille, pour redistribuer l’argent aux plus jeunes et aux retraités mais "il reste beaucoup de travail".
"Le défi consiste à choisir entre une Bulgarie européenne, progressiste et transparente, et un retour aux années de corruption politique", résume-t-il, dans un appel ultime aux électeurs.