Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui menace de bloquer l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, a espéré mercredi que les alliés de la Turquie "entendront (ses) inquiétudes".
"Nous ne pouvons dire oui", a-t-il répété. "Soutenir le terrorisme et demander notre appui est un manque de cohérence", a insisté le chef de l'État qui reproche aux deux pays nordiques d'héberger des membres du PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan, classé comme organisation terroriste par Ankara, ainsi que par les États-Unis et l'Union européenne.
"Notre seule attente est que l'Otan fasse preuve de bonne volonté envers les efforts légitimes de la Turquie pour protéger ses frontières", a-t-il poursuivi. Les combattants du PKK sont majoritairement installés dans les pays voisins de la Turquie: Irak, Syrie et Iran. "Aucun de nos alliés n'a jamais respecté ces inquiétudes, je ne parle pas de soutien", a-t-il appuyé.