"La décision a été prise dans l'intérêt de notre personnel et de l'ambassade", a déclaré M. Kinna, sans plus d'explications. Interrogé sur la date de réouverture, il a simplement indiqué: "nous oeuvrons à ce que cela se fasse le plus vite possible". "Il s'agit d'une mesure de prévention," a indiqué pour sa part le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty.
Les services consulaires britanniques restent en revanche opérationnels à Alexandrie (nord), selon un communiqué de l'ambassade.
Depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, l'Egypte est le théâtre d'une vague d'attentats meurtriers visant les forces de sécurité, notamment au Caire.
Ces attaques sont revendiquées par des groupes djihadistes disant agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans de M. Morsi.
Plusieurs ambassades ont renforcé leurs mesures de sécurité après que le principal groupe djihadiste du pays Ansar Beït al-Maqdess a annoncé avoir fait allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), qui sévit en Irak et en Syrie.
Ansar Beït al-Maqdess a revendiqué la semaine dernière l'assassinat d'un ressortissant américain tué en août dans le désert occidental de l'Egypte.
L'organisation EI, qui a exécuté plusieurs otages occidentaux, a appelé les groupes qui lui sont affiliés à prendre pour cible les intérêts et ressortissants des pays membres de la coalition internationale qui lutte contre elle en Irak et Syrie. La Grande-Bretagne est engagée dans cette coalition.
Londres a déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans le nord du Sinaï égyptien, dans certaines régions du sud de du Sinaï, ainsi que dans des zones frontalières avec la Libye.
Belga
