Les nouvelles technologies font partie de notre quotidien mais, dans les écoles, elles ont des difficultés à s'imposer. Ainsi, on compte en moyenne un ordinateur pour neuf élèves dans les écoles wallonnes. La numérisation de l'éducation est donc à la traine chez nous et pourtant des enseignants se disent intéressés par ces nouvelles méthodes d'apprentissage des matières.
Une classe du futur vient d'être créée à leur attention à l'Edulab, chez Technofutur-TIC situé au sein de l'aéropole de Gosselies.
Frédéric Laloux et Stéphane Istasse sont animateurs chez Technofutur-TIC : "On fait de la musique avec des carottes car en touchant les carottes, avec le plus et le moins, on fait de la musique. On fait de la musique avec mais c’est surtout l’apprentissage de l’électronique."
Jonathan Ponsard est le responsable de cet Edulab, école du futur. Pour lui, "L’objectif est de travailler les compétences du programme d’une autre manière."
Julien Annart, enseignant de jeux vidéo, a, lui aussi, un rôle bien précis au sein d’Edulab : "Ici, le jeu de cuisine humoristique est un prétexte pour travailler les questions de coopération. L’idée c’est de montrer aussi qu’il y a toute une série de dynamiques politiques qui se mettent en place. Et donc dans un cadre scolaire, ces dynamiques on peut les analyser."
En résumé, Edulab propose donc toute une série d’exemples numériques tout simples et concrets que les enseignants peuvent ensuite décliner dans leur classe.
1.100 enseignants ont été formés en 2018. C'est bien, mais peut mieux faire, regrette Yvan Huque, le directeur de Technofutur-TIC : "On reste encore relativement en retrait par rapport à des pays voisins ou des régions voisines. Et donc il ne faut pas attendre. Il faut y aller. Il faut continuer. Je suis optimiste parce que l’intérêt est là mais, attention, n’attendons pas."
L'Edulab s'adresse aux enseignants et direction d'école de tous niveaux et de tous réseaux.